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Qu'est-ce que l'Aide à l'investissement pour le développement des petites entreprises ?
L'objectif de Aide à l'investissement pour le développement est de soutenir les acteurs économiques locaux en octroyant une subvention dédiée. Cette aide financière s'adresse tout particulièrement aux petites entreprises du secteur du commerce de proximité et de l'artisanat. Son but est de leur permettre de couvrir une partie des frais liés aux travaux et à l'achat d'équipements matériels nécessaires pour leur installation ou pour le développement de leur point de vente.
Quel est le montant de la subvention accordée dans le cadre de l'Aide à l'investissement pour le développement?
Concernant le Aide à l'investissement pour le développement, le montant de la subvention s'élève à 10 à 20 % des dépenses éligibles, avec un plafond fixé à 10 000 €. Ce pourcentage est défini en concertation avec l'EPCI de référence.
De plus, pour les entreprises bénéficiant du label Point relais La Poste, le taux de subvention est augmenté à 25 % des dépenses éligibles.
Il est à noter que cette aide peut être combinée avec d'autres aides publiques, telles que les fonds européens, les subventions de l'État et les contributions des collectivités territoriales, toujours en accord avec les réglementations européennes en vigueur.
Ce dispositif est accordé en respectant le régime européen d'exemption par catégorie de minimis, lequel restreint le montant total des aides publiques qu'une entreprise peut percevoir à 200 000 € sur une période de trois exercices fiscaux consécutifs. Pour plus d'informations, consultez le régime européen d'exemption par catégorie "de minimis".
Quels sont les investissements éligibles et exclus de l'Aide à l'investissement pour le développement ?
Le dispositif Aide à l'investissement pour le développement met en avant les types d'opérations éligibles à une subvention. Ces opérations incluent :
- Des investissements de rénovation, tels que les vitrines, la mise en accessibilité du local, les façades, les enseignes, la décoration ou l'aménagement intérieur.
- L'aménagement de terrasses et pergolas, principalement destiné aux entreprises des secteurs de la restauration, des cafés et des bars-tabacs.
- Les investissements nécessaires à l'organisation de points de retrait de produits, comme le drive.
- Des équipements destinés à renforcer la sécurité du local, par exemple des caméras ou des rideaux métalliques.
- Des investissements visant une économie d'énergie, incluant l'isolation, l'éclairage ou des systèmes de chauffage plus performants.
- L'acquisition de matériel spécifique à l’activité professionnelle, comme du mobilier, des équipements informatiques et numériques ou des véhicules utilitaires de livraison adaptés.
Il est important de noter que le dispositif spécifique entend promouvoir des projets concrets en excluant certaines dépenses :
- L'acquisition de fonds de commerce, locaux ou terrains.
- Le rachat de mobilier ou d'enseignes dans le cadre d'une reprise d'entreprise.
- Les coûts de main d’œuvre pour des travaux réalisés en interne.
- Les gros investissements immobiliers comme les travaux de gros-œuvre, la création de parkings ou l'extension de bâtiments.
- Les véhicules utilitaires non liés directement à un point de vente, comme une dépanneuse.
- Le matériel destiné exclusivement à l'exposition ou l'augmentation de stock initial.
- Les dépenses en supports de communication consommables et prestations intellectuelles comme les plaquettes ou flyers.
- Les frais annexes comme ceux de maîtrise d’œuvre, de déménagement ou d'étude liés aux opérations.
- Les achats de consommables et de petit matériel courant, qui ne représentent pas un investissement structurel pour l'entreprise.
- Les dépenses déjà couvertes par un autre dispositif de financement de la région, telles que les sites internet marchands.
- Les aménagements et équipements de locaux jouxtant un domicile sans une entrée indépendante pour les clients.
- Les dépenses financées par crédit-bail ou sous forme de leasing et locations avec option d’achat.
Quels critères doivent remplir les entreprises pour être éligibles à l'aide à l'investissement pour le développement ?
Concernant le dispositif "Aide à l'investissement pour le développement", les entreprises éligibles doivent répondre aux critères suivants :
- Très Petites Entreprises (TPE) indépendantes ou franchisées, qu'elles soient artisanales ou commerciales, y compris les entreprises de métiers d'art ;
- Présentant un chiffre d'affaires constaté lors du dernier exercice clos inférieur ou égal à 1 million d'euros ;
- Disposant d'une surface de vente inférieure à 700 m².
Toutefois, certaines structures ne sont pas éligibles à cette subvention, notamment :
- Les entreprises relevant du secteur de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) qui n'opèrent pas dans le secteur marchand ;
- Les succursales juridiquement dépendantes d'une grande enseigne ou d'une entreprise dépassant les seuils fixés par le présent règlement ;
- Les Sociétés Civiles Immobilières (SCI) ;
- Les galeries commerciales situées dans ou accolées à une grande et moyenne surface (GMS), excepté dans les quartiers de la politique de la ville ;
- Les entreprises implantées dans les zones industrielles, commerciales et artisanales de périphérie pour les communes au sein des Métropoles et pour les communes de plus de 5 000 habitants hors Métropoles.
Quel est le seuil de dépense pour l'éligibilité à l'Aide à l'investissement pour le développement ?
Pour être éligible à l'Aide à l'investissement pour le développement, les dépenses relatives au projet doivent respecter le critère financier suivant :
- Les dépenses devront être comprises entre 10 000 et 50 000 euros Hors Taxes (HT).
Ce critère constitue une condition essentielle pour bénéficier de cette subvention.