L'essentiel : Aide à la préparation pour les films d'animation de long métrage cinéma (passerelle)
Quel est l'objectif de l'aide à la préparation pour les films d'animation de long métrage ?
L’objectif de l’Aide à la préparation pour les films d’animation de long métrage est de financer le développement de longs métrages d’animation pour les producteurs qui n’ont pas encore accès au soutien automatique cinéma mais qui disposent du COSIP (Compte de soutien à l’industrie des programmes audiovisuels) généré par leurs productions antérieures.
Quel est le montant de l'aide passerelle pour les projets d'animation format long ?
Le montant de l’aide à la préparation pour les films d’animation de long métrage cinéma (passerelle) est une subvention variable selon le projet. Elle est plafonnée à 200 000 € maximum au titre du compte automatique audiovisuel et limitée à 40% des sommes disponibles au début de l’année en cours sur ce compte. Une entreprise ne peut solliciter cette aide qu’une seule fois par an.
Quelles sont les opérations éligibles au dispositif de préparation pour les œuvres d'animation longues ?
Les opérations éligibles à l’aide à la préparation pour les films d’animation de long métrage sont les travaux de préparation avec au moins 80% des dépenses réalisées en France. Ces dépenses comprennent :
- Les sommes versées pour les options ou cessions de droits de propriété littéraire et artistique
- Les salaires des personnels engagés pour les travaux préparatoires
- Les frais de repérage
- Les dépenses de conception et développement des personnages et décors
- Les coûts liés à la création du scénarimage et à la mise en place des décors et de l’animation
Pour être éligible, le projet doit également :
- Avoir un financement confirmé pour au moins 30% du devis de production (hors aides publiques)
- Être d’initiative française
- Réaliser au moins 50% des dépenses de préparation en France
Qui peut bénéficier du soutien préparatoire pour les longs métrages d'animation ?
L’Aide à la préparation pour les films d’animation de long métrage cinéma (passerelle) est accessible aux entreprises françaises de production cinématographique.
Comprendre l’aide à la préparation pour les films d’animation
L’aide à la préparation pour les films d’animation de long métrage cinéma, aussi appelée passerelle, permet aux sociétés de production de financer la phase de développement de leurs projets. Ce dispositif s’adresse spécifiquement aux entreprises qui n’ont pas encore généré de soutien automatique dans le secteur cinématographique mais qui disposent d’un compte de soutien audiovisuel (COSIP).
Cette aide constitue une véritable passerelle entre le secteur audiovisuel et le secteur cinématographique. Elle permet aux producteurs ayant fait leurs preuves dans l’animation télévisuelle de se lancer dans la production de longs métrages pour le cinéma.
Objectifs de l’aide à la préparation pour l’animation
Le dispositif vise à soutenir les phases préparatoires des projets d’animation, qui sont souvent longues et coûteuses. La préparation d’un film d’animation comprend de nombreuses étapes techniques et artistiques avant même le début de la production proprement dite.
Cette aide permet de financer des éléments comme le développement du scénario, la conception graphique des personnages, la création des décors ou encore l’élaboration du scénarimage (storyboard).
Conditions d’éligibilité à l’aide passerelle animation
Pour bénéficier de cette aide, plusieurs conditions doivent être remplies par l’entreprise de production et par le projet lui-même.
Critères relatifs à l’entreprise demandeuse
Seules les entreprises françaises de production cinématographique peuvent prétendre à cette aide. L’entreprise doit disposer d’un compte de soutien automatique audiovisuel (COSIP) alimenté par ses productions antérieures.
Une restriction importante s’applique : une entreprise ne peut solliciter cette aide qu’une seule fois par année civile, quel que soit le nombre de projets qu’elle développe.
Exigences concernant le projet d’animation
Le projet soumis doit respecter plusieurs critères :
- Être un long métrage d’animation destiné à une exploitation en salles de cinéma
- Être d’initiative française
- Disposer d’un financement confirmé pour au moins 30% du devis de production (hors aides publiques)
- Prévoir que les travaux de préparation feront l’objet de dépenses en France pour au moins 50% de leur coût
Par ailleurs, une seule entreprise de production peut investir du COSIP dans un projet donné, ce qui évite la dispersion des soutiens sur un même film.
Dépenses éligibles dans le cadre de la préparation
L’aide à la préparation pour les films d’animation couvre spécifiquement certaines catégories de dépenses liées à la phase de développement du projet.
Catégorie de dépenses | Éléments couverts |
---|---|
Droits d’auteur | Options et cessions sur les droits de propriété littéraire et artistique |
Ressources humaines | Salaires et rémunérations des personnels engagés pour la préparation |
Repérages | Frais liés aux recherches de décors et d’ambiances |
Conception artistique | Développement et modélisation des personnages et décors |
Prévisualisation | Création du scénarimage (storyboard) et mise en place des décors |
Animation préparatoire | Tests d’animation et mise en place des techniques d’animation |
Pour être éligibles, ces dépenses doivent être réalisées en France à hauteur d’au moins 80% de leur coût total. Cette exigence vise à soutenir l’industrie française de l’animation.
Spécificités des dépenses pour l’animation de long métrage
La préparation d’un film d’animation présente des particularités par rapport aux films en prises de vues réelles. Elle inclut notamment :
- La bible graphique définissant l’univers visuel du film
- Les model sheets détaillant les personnages sous différents angles
- Les tests d’animation permettant de valider le style et les techniques
- La modélisation 3D des personnages et environnements (pour l’animation 3D)
Montant de l’aide à la préparation animation
Le montant de l’aide à la préparation pour les films d’animation varie selon les projets et les ressources disponibles sur le compte automatique audiovisuel de l’entreprise.
La subvention est plafonnée à 200 000 euros au titre du compte automatique audiovisuel. Elle ne peut excéder 40% des sommes disponibles au début de l’année en cours sur ce compte.
Calcul du montant pour les projets d’animation
Le montant accordé dépend de plusieurs facteurs :
- L’ampleur et la complexité du projet d’animation
- Le budget global de préparation présenté
- Le solde disponible sur le compte automatique audiovisuel de l’entreprise
- La nature des travaux de préparation envisagés
L’aide est versée sous forme de subvention, ce qui signifie qu’elle n’a pas à être remboursée si le film ne se réalise pas, contrairement à certaines avances.
Procédure de demande de l’aide passerelle
Pour solliciter l’aide à la préparation pour les films d’animation de long métrage, l’entreprise de production doit constituer un dossier complet présentant son projet.
Constitution du dossier pour l’aide à la préparation
Le dossier de demande doit comporter plusieurs éléments :
- Une présentation détaillée du projet d’animation
- Le scénario ou traitement du film
- Des éléments graphiques illustrant l’univers visuel
- Un budget prévisionnel des travaux de préparation
- Un plan de financement du film
- Des justificatifs concernant les financements déjà acquis (au moins 30% du budget hors aides publiques)
- Un calendrier prévisionnel des travaux de préparation
La qualité et la précision de ces éléments sont déterminantes pour l’obtention de l’aide. Les projets sont évalués sur leur potentiel artistique et leur faisabilité économique.
Évaluation des demandes d’aide à la préparation
Les dossiers sont examinés selon plusieurs critères :
- L’originalité et la qualité artistique du projet
- La cohérence entre l’ambition artistique et les moyens techniques envisagés
- L’expérience de l’entreprise dans le domaine de l’animation
- La solidité du plan de financement
- Le potentiel du projet à atteindre son public
Cette aide constitue un levier important pour les producteurs souhaitant diversifier leur activité vers le cinéma tout en s’appuyant sur leur expérience dans le secteur audiovisuel.