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Qu'est-ce que l'Aide à l'immobilier d'entreprises ?
L'objectif de l'Aide à l'immobilier d'entreprises est de subventionner et accompagner l'effort d'investissement immobilier des entreprises, dans le but de favoriser les implantations de nouvelles activités et le développement des entreprises existantes sur le territoire communautaire.
Quel est le montant maximum de la subvention pour l'Aide à l'immobilier d'entreprises?
La Aide à l'immobilier d'entreprises propose une subvention dont le montant peut atteindre jusqu'à 50 000 euros. Ce montant est déterminé au cas par cas, prenant en compte les spécificités du projet entrepreneurial.
- Le plafond de 50 000 euros est respectueux des règles européennes, notamment le régime "de minimis".
Cette règle impose une limite maximale de 200 000 euros sur une période de trois exercices fiscaux consécutifs pour l'ensemble des aides publiques perçues par une seule entreprise. Pour plus de détails, veuillez consulter le régime d’exemption par catégorie "de minimis".
Quels sont les projets et dépenses éligibles à l'Aide à l'immobilier d'entreprises ?
L'Aide à l'immobilier d'entreprises concerne un ensemble d'opérations visant à soutenir l'immobilier professionnel. Ce dispositif s'adresse aux entreprises engagées dans des projets de construction, de réhabilitation, d'extension ou d'aménagement de locaux industriels, artisanaux, logistiques ou tertiaires. Le financement peut accompagner un projet de création, de développement ou de conversion, y compris avec des investissements en équipements productifs.
Les dépenses éligibles à ce type de subvention incluent :
- L'acquisition de terrains ;
- Les travaux de construction, d'extension, de réhabilitation ou d'aménagement de locaux ;
- Les travaux de Voirie et Réseaux Divers (VRD) réalisés à l'intérieur de la parcelle ;
- Les aménagements paysagers ;
- Les frais liés aux honoraires et au contrôle technique, tels que la maîtrise d'œuvre, les études, le contrôle technique, etc. ;
- L'acquisition de bâtiments existants, à condition que les travaux de réaménagement, de mise aux normes ou d'amélioration soient prévus dans le programme global d'investissement.
Quelles formes juridiques d'entreprises sont éligibles à l'Aide à l'immobilier d'entreprises ?
Le dispositif "Aide à l'immobilier d'entreprises" s'étend à diverses formes d'entreprises. Pour pouvoir prétendre à cette subvention, l'entreprise doit être constituée sous l'une des formes juridiques suivantes :
- Entreprise individuelle ;
- Société à responsabilité limitée (SARL) ;
- Société anonyme (SA) ;
- Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ;
- Société par actions simplifiées (SAS).
Lorsqu'une entreprise est portée immobilièrement par une autre société (telle qu'une Société Civile Immobilière, une SAS, une SARL, ou une holding), celle-ci doit remplir les conditions suivantes :
- Être une entreprise liée à l'entreprise bénéficiaire finale ;
- S'engager à reverser intégralement l'aide au bénéfice de l'entreprise initialement aidée.
Certaines activités sont cependant exclues de l'éligibilité à cet avantage. Les secteurs non éligibles comprennent :
- Les activités de production primaire des produits agricoles ;
- Les activités de pêche et d'aquaculture ;
- Les activités de commerce de détail ;
- Les activités de promotion immobilière ;
- Toutes les activités qui sont ou seraient exclues par des dispositions légales ou réglementaires des dispositifs d'aide à l'immobilier.
Quelles sont les conditions pour bénéficier de l'Aide à l'immobilier d'entreprises ?
Concernant le dispositif Aide à l'immobilier d'entreprises, les conditions pour bénéficier de cette subvention sont rigoureuses et précises :
Tout d'abord, la durée d'achèvement des travaux est fixée à deux ans après l'obtention de l'accord de subvention. Les entreprises doivent répondre à plusieurs critères :
- Être immatriculées au sein du territoire communautaire et y exercer une activité ;
- Avoir une situation financière saine ;
- Être à jour dans le paiement de leurs obligations fiscales et sociales ;
- Démontrer leur capacité à réaliser le projet en tenant compte des aides publiques demandées ;
- Présenter des dépenses éligibles atteignant un montant minimal, lequel dépend de la taille de l'entreprise ;
- Investir un montant minimal de 500 000 € HT ;
- S'engager à maintenir l'activité sur le territoire communautaire pour une durée minimale de cinq ans suivant la fin des travaux.
En contrepartie de l'octroi de la subvention, les entreprises bénéficiaires doivent s'engager à créer un certain nombre d'emplois dans un délai de trois ans :
- Pour les entreprises de moins de 50 salariés : au moins 5 emplois ;
- Pour les entreprises comptant entre 50 et 250 salariés : au moins 10 emplois ;
- Pour les entreprises de plus de 250 salariés : au moins 20 emplois.
Les emplois créés doivent être en contrats à durée indéterminée (CDI), à temps plein, dans un délai maximum de trois ans suivant la réception de l'aide. En cas de non-respect de l'engagement de création d'emplois, un remboursement de la subvention devra être effectué, équivalent à 1 000 € par emploi non créé.