L'essentiel : Aide à l'innovation touristique
Quel est l'objectif de l'aide à l'innovation touristique ?
L’objectif de l’aide à l’innovation touristique se décline en trois axes :
- Développer une culture de l’innovation dans le secteur touristique
- Renforcer la compétitivité des entreprises et l’attractivité des territoires
- Favoriser les conditions nécessaires à l’expérimentation
Quel est le montant de cette subvention ?
Le montant de la subvention s’élève à 30 % maximum des dépenses éligibles, dans la limite de 5 000 €.
Une bonification peut être accordée pour chaque emploi créé dans le cadre d’une création d’entreprise ou d’une reprise avec maintien du personnel.
Quelles opérations sont éligibles à ce financement ?
Les opérations pouvant être financées par l’aide à l’innovation touristique comprennent :
- Les investissements dans les actifs corporels (équipements, matériels)
- Les investissements dans les actifs incorporels (logiciels, licences, brevets)
- Les dépenses de conseil et de recrutement
- Les aménagements des locaux
- Les projets immobiliers
Le montant minimum d’investissement requis est de 1 000 € HT.
Qui peut bénéficier de ce dispositif ?
L’Aide à l’innovation touristique s’adresse aux structures suivantes :
- Entreprises de tourisme
- Établissements hôteliers
- Hébergeurs privés et associatifs
- Acteurs locaux du territoire
- Agriculteurs et viticulteurs proposant des prestations œnotouristiques et d’accueil de touristes
- Associations
- Entreprises de l’économie sociale et solidaire
Les entreprises éligibles à l’aide à l’innovation touristique
Ce dispositif s’adresse à un large éventail d’acteurs du secteur touristique. Les entreprises de tourisme constituent la première catégorie de bénéficiaires, incluant les agences de voyage, les tours opérateurs et les prestataires d’activités de loisirs.
L’hôtellerie et les hébergeurs, qu’ils soient privés ou associatifs, peuvent également solliciter cette aide. Les agri-viticulteurs entrent dans le périmètre du dispositif lorsqu’ils proposent des prestations de services œnotouristiques ou accueillent des touristes dans le cadre de leur activité.
Les associations et les entreprises de l’économie sociale et solidaire complètent la liste des bénéficiaires. Cette diversité reflète la volonté d’accompagner tous les acteurs locaux qui contribuent au développement touristique des territoires.
Structures associatives et économie sociale
Les associations actives dans le tourisme peuvent prétendre à l’aide à l’innovation touristique. Elles doivent néanmoins porter un projet d’innovation répondant aux objectifs du dispositif.
Les entreprises de l’économie sociale et solidaire bénéficient des mêmes conditions d’accès. Leur modèle économique alternatif ne constitue pas un frein à l’obtention du financement.
Les dépenses financées par l’aide à l’innovation touristique
Le dispositif couvre plusieurs catégories de dépenses liées aux projets innovants. Les coûts d’investissement dans les actifs corporels ou incorporels représentent le premier poste éligible, englobant l’acquisition de matériel, d’équipements ou de logiciels.
Les dépenses liées au conseil et au recrutement entrent également dans le champ du financement. Ces postes permettent aux entreprises de s’entourer d’expertises externes ou de renforcer leurs équipes pour mener à bien leur projet.
Investissements matériels et immatériels
Les aménagements constituent une catégorie de dépenses éligibles. Ils concernent la transformation ou l’adaptation des espaces d’accueil et des infrastructures touristiques.
L’immobilier figure parmi les postes financés, tout comme les investissements matériels et immatériels. Cette dernière catégorie englobe les développements technologiques, les créations de contenus numériques ou les systèmes de gestion innovants.
Le montant minimum d’investissement s’établit à 1 000 € HT. Ce seuil garantit que les projets soutenus présentent une dimension suffisante pour générer un impact réel.
Montant et modalités de la subvention
La subvention représente 30 % maximum des dépenses éligibles. Le plafond d’aide s’élève à 5 000 €, ce qui correspond à un investissement total de 16 667 € HT environ.
Une bonification peut être attribuée par emploi créé. Cette majoration s’applique dans deux situations : la création d’emploi ou la reprise d’entreprise avec son personnel.
| Élément | Montant/Taux |
|---|---|
| Taux de subvention | 30 % maximum |
| Plafond de l’aide | 5 000 € |
| Investissement minimum | 1 000 € HT |
| Bonification possible | Par emploi créé |
Calcul du montant de l’aide à l’innovation touristique
Le calcul s’effectue sur la base des dépenses éligibles retenues. Si un projet présente 10 000 € de dépenses validées, la subvention atteindra 3 000 €.
Pour un investissement de 20 000 €, le taux de 30 % donnerait théoriquement 6 000 €. Le plafond de 5 000 € s’applique alors, limitant le montant versé.
Les objectifs du dispositif pour le secteur touristique
L’aide vise à créer une culture de l’innovation dans l’industrie touristique. Cette ambition passe par l’encouragement des entreprises à expérimenter de nouvelles approches, services ou modèles économiques.
L’accroissement de la compétitivité des entreprises et l’attractivité des territoires constituent le deuxième axe. Les projets soutenus doivent contribuer à renforcer la position des acteurs touristiques face à la concurrence.
Conditions propices à l’expérimentation
Le dispositif cherche à créer des conditions favorables pour l’expérimentation. Les porteurs de projets peuvent tester des concepts innovants avec un soutien financier qui réduit le risque.
Cette approche encourage la prise d’initiative. Les entreprises touristiques disposent d’une marge de manœuvre pour développer des offres différenciantes sans supporter seules l’intégralité de l’investissement initial.
Types de projets concernés par l’aide à l’innovation touristique
Les projets éligibles peuvent prendre diverses formes. L’acquisition d’un système de réservation en ligne innovant entre dans le cadre des actifs incorporels.
L’aménagement d’un espace d’accueil avec des technologies immersives constitue un exemple d’investissement matériel. Le recrutement d’un consultant pour développer une stratégie de tourisme durable illustre les dépenses de conseil financées.
Un hébergeur qui installe des équipements éco-responsables peut solliciter l’aide. Un agri-viticulteur qui crée un parcours œnotouristique numérique entre également dans le périmètre du dispositif.
Exemples de dépenses non éligibles
Les investissements inférieurs à 1 000 € HT ne peuvent être financés. Les dépenses de fonctionnement courant, comme les charges salariales récurrentes hors création d’emploi, restent exclues.
Les projets sans dimension innovante ne correspondent pas aux objectifs du dispositif. Une simple rénovation sans apport technologique ou méthodologique nouveau ne sera pas retenue.

